Le Recency testing ou tests sur les infections récentes au VIH
I-TECH CIV, en collaboration avec le ministère de la Santé et les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) en Côte d’Ivoire, a commencé à mettre en œuvre la surveillance des infections récentes au VIH en Côte d’Ivoire. Le projet vise à établir un système de surveillance parmi les personnes nouvellement diagnostiquées séropositives en intégrant le dépistage au point de service pour une infection récente dans les services de dépistage systématique du VIH. Un test rapide pour une infection récente est administré aux clients consentants âgés de 13 ans et plus qui sont séropositifs au VIH dans le cadre des dépistages de routine dans les établissements de santé participant au projet. Ce test est un test de laboratoire qui détecte si une infection par le VIH est récente (moins de six mois) ounon. L’intégration du test de récence du VIH dans les systèmes nationaux de notification des cas de VIH aidera à évaluer comment le VIH est transmis, à décrire les comportements qui facilitent la transmission du VIH et à optimiser la collecte de données liées au VIH et les informations sur les facteurs de risque.
Les données collectées lors de cette étude permettront la détection et la caractérisation de l’infection récente par le VIH chez les personnes nouvellement diagnostiquées et identifier les zones géographiques associées à une infection récente par le VIH-1 afin d’éclairer la hiérarchisation géographique des stratégies de prévention et de traitement du VIH.



Les données collectées lors de cette étude permettront la détection et la caractérisation de l’infection récente par le VIH chez les personnes nouvellement diagnostiquées et identifier les zones géographiques associées à une infection récente par le VIH-1 afin d’éclairer la hiérarchisation géographique des stratégies de prévention et de traitement du VIH.En déterminant les infections récentes parmi les personnes nouvellement diagnostiquées comme vivant avec le VIH, le pays peut identifier les zones géographiques et les sous-populations où se produit la transmission du VIH. On peut alors interrompre efficacement la transmission du VIH en élaborant des politiques fondées sur des données probantes, en orientant les ressources au bon endroit et en mesurant l’impact des programmes de prévention du VIH.
Le projet permettra de caractériser les infections récentes en fonction de facteurs socio démographiques et géographiques. Les responsables de la mise en œuvre du PEPFAR en Côte d’Ivoire collaborent avec le ministère de la santé pour enquêter plus avant sur les raisons de la forte prévalence récente des infections dans les grappes identifiées. Sur la base des conclusions de ces réponses, la Côte d’Ivoire pourrait se concentrer sur des interventions telles que des programmes axés sur les jeunes qui visent à limiter l’acquisition et la transmission du VIH chez les jeunes.